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Posts Tagged ‘Varadero’

Depuis quelques jours, Mélusine est arrivée en Mongolie. Elle aura ainsi roulé dans tous les pays qu’elle voulait rencontrer, en dehors du Japon. Les routes sont maintenant

Camp en Mongolie / Camp in Mongolia

souvent difficiles, avec beaucoup de sable et de boue lorsqu’il pleut. Les hauts cols de l’Altaï font un peu tousser le moteur, et c’est parfois en poussant à côté de la moto qu’il faut terminer les derniers mètres trop raide. Mais l’équipage de la petite Varadero 125 et de Mélusine tient bon et avance à son rythme. Au grand désespoir de Mélusine, la nourriture est souvent assez difficile à trouver et tout est fait à base de graisse, y comprit le thé.

Après avoir avancé quelques jours en compagnie d’un motard Italien, elle est à nouveau seule sur les plateaux peu habité et sa plus grande inquiétude est d’avoir un problème sur ces chemins où il ne passe presque personne. Cela l’oblige à redoubler de prudence. Les nouvelles seront plus rares : Internet n’est pas encore arrivé dans les villages Mongols et le réseau téléphonique n’existe que dans les villes. Ailleurs, c’est le silence des Steppes qui domine. Et cela fait aussi du bien.

Mélusine has been in Mongolia for a few days now. She will have thus visited all the countries she wanted except Japan.

The roads are often difficult now, with lots of sand and mud when it rains. The heights of the Altaï often make the bike cough and sometimes she has to push her to cross the last to steep metres. But the little Varadero 125 and Mélusine hold on and travel at their own speed. To Mélusine’s greatest despair, food is scarce to find and made with fat, even tea.

After a few days travelling with an Italian biker, Mélusine is alone again on these fairly inhabited plateaux and her greatest fear is to have a problem and not being able to find help on these deserted roads. This forces her to be extra careful. News will be scarcer: Internet has not reached yet Mongol villages and telephone networks can only be found in towns. Everywhere else is the silence of the steppes and that is good too.

Rencontre

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La moto vieillit de plus en plus  c’est indéniable. Nous avons parcouru un peu plus de 13000 km  maintenant et la route n’est pas toujours facile (mauvaises pistes, poussières, pluies ou forte chaleur, …). J’ai fais la vidange, nettoyé le filtre à air, lavé-tendu-graissé la chaine et autres à Almaty.

Mes lumières sont revenues (un problème de connexion au niveau des lampes) mais restent aléatoire. De temps en temps il n y en à qu’une qui fonctionne, le mode « plein phare » n’existe plus et il faut attendre 4 secondes pour que les clignotants s’allument. J’avais gaffé ma lampe frontal pour la police, jusqu’à Almaty (car les feus sont obligatoires la journée). Les plaquettes arrières que l’on m’avait mis de côté se sont avérée trop grandes, donc je suis restée avec les plaquettes artisanal « made in Samarkand ». Sur la route vers la Russie un de mes roulement arrière à cassé, j’ai du rouler 200km entre les bosses et les creux avant de trouver un garage. Mon roulement se compose de plusieurs éléments et il leur en manquait un. Pas de problème !, ils l’ont taillé dans de l’acier. Et après 800km cela semble fonctionner parfaitement. Je suis tombée bêtement à l’arrêt en voulant prendre une photo, et j’ai cassé au niveau de la base ma poignée d’embrayage, on l’a bricolé et j ai maintenant une nouvelle poignée. (Evidement j avais pris une manette de rechange mais celle de  l’autre côte. J’ai scie les extrémités pour diminue la casse a la prochaine chute.) Bientôt ma moto ne sera plus qu’un grand patchwork ! Après avoir beaucoup cherché des nouveaux pneus depuis Tachkent (Il commençait à y avoir beaucoup de fissures a l’arrière et les pistes de Mongolie sont assez compliquées) j’ai du remonter jusqu’à Novossibirsk en Russie pour en trouver.

J’ai maintenant un bon pneu trail à l’arrière et un générique chinois à l’avant… Cela devrait me permettre d’affronter les éventuelles neiges dans les cols mongols. Côté essence la moto a relativement bien supporte l ‘essence avec un octane 80. En tout cas pour le moment elle roule, Les premiers pleins de Russie l’ont bien fait toussé au début, même si c’était du 92, la qualité sans doute. Maintenant elle s’est résignée. Ma moto chante différemment de jour en jour, je ne sais pas si je dois me réjouir ou paniquer. De toute façon maintenant ai je le choix ? Avancer semble être la meilleurs alternative, peu importe ou elle s’arrêtera. Quel parcours nous avons déjà fait ensemble ! J’ai retrouvé sur la route qui me mène vers la Russie Volker (du passage de douane Russie-Kazakhstan). Il n’y a pas beaucoup de routes ici et c’est amusant de voir comment les voyageurs peu nombreux se croisent et se quittent au milieu de nulle part. Il m’a bien aidé pour faire le bilan mécanique et certaines réparations citées ci-dessus. Il est un peu mon maitre Yoda de la moto. J’apprend beaucoup. nous continuerons un petit bout ensemble puisque nous prenons la même direction, mais la puissance de sa moto et nos différents projets feront prendre d’autres chemins bientôt. Ainsi va la vie du voyageur. Nous passons notre temps à rencontrer et quitter les autres, voyageurs ou locaux, ainsi que des lieux aimés même si parfois on aimerait rester tant ils sont enchanteurs.

My bike is getting old. No mistake. We have travelled a little more than 13000 km now and the road is not always easy (bad tracks, dust, rain or heavy heat…). In Almaty, amongst other things, I changed the oil, cleaned the air filter, cleaned-tightened-greased the chain.

Lights are working again (a small connexion problem) but in a very unpredictable fashion. From time to time only one works. Full beams are a memory and you need to wait 4 seconds before the signals work. I had stuck my headlamps on right up to Almati for the police as lights are mandatory during the day. The back breaks that had been kept for me in Almati were too large so I kept my « Made in Samarkand » ones.  On the road to Russia one of my bearings broke. I had to ride about 200 km between bumps and holes before I could find a garage. The bearing is made of several elements and they had one missing. No problem! They carved one out of steel on the spot. 800 km later, it seemed to still work perfectly. I stupidly fell at standstill while wanting to take a picture and broke the base of the gear handle and of course the spare handle I had was for the other side. We managed to create a new one. I did saw the end of the remaining handle and the spare one to minimize breakage at the next fall. Soon my bike will be like a great patchwork! After searching for new tires after Tachkent (there were a lot of cracks and the Mongolian tracks are rather awkward), I finally had to drive to Novossibirsk in Russia to find some.

I now have a good trial back tire and a run of the mill Chinese one at the front… Should there be snow in the Mongolian passes I should be able to make it. On the petrol front, the bike swallows relatively well octane 80 petrol. At least it is running. First fills in Russian made her cough at first, even if it was 92. May be the quality… But now she has resigned herself. She sings differently from day to day. I don’t know if I should rejoice or panic. There’s not much choice anyway as going forward seems the best choice and never mind where she decides to stop. We have done so well together up to now! On the way to Russia I came across Volker again (the one on the Russian-Kazakh border). Not many roads here and it is fun to see how the few travellers come across and leave each other in the middle of nowhere. Volker truly helped me to give a good check-up to the bike and do a few repairs. He is my Master Yoda for the bike. I learn lots. We shall travel a little while together as we are heading the same way but his bike being more powerful and his different goals will soon separate our roads again. So goes a wanderer’s life… Spent meeting and leaving others, fellow travellers or locals, as well as saying good-bye to loved places even if sometimes we would like to stay a while more, so beautiful they are.

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Sur la route / On the road - Kazakhstan

Niet benzine, je l’aurai souvent entendu cette phrase. Il faut avoir de la chance pour tomber sur une station service approvisionnée sans ses 20 voitures qui attendent le précieux liquide. Les banques qui fonctionnent sont rares, les Atm inexistants  mais trouver quelqu’un pour échanger quelques dollars est facile. IL faut attendre d’être a Tachkent pour que les choses matérielles soient plus faciles.

Ensuite il y a le fameux enregistrement auquel tout bon touriste est soumit. Ils devra justifier à la sortie de ses nuits passées sur le sol Ouzbek. Comme c’est beaucoup de paperasse et de désagréments, les hôtels bon marché sont réservés aux locaux et il arrive souvent de se retrouver devant un hôtel qui refuse les touristes.
Le point positif de tout cela est que la population est charmante, curieuse et tellement serviable. Cela fait

Restoroute en Ouzbekistan

oublier tous les désagréments de la vie. J’entend « At kouda » ( d’où viens-tu?) 100 fois par jour et je répond de mon mieux aux gens qui viennent naturellement vers moi. On peut laisser nos affaires sur la moto avec tranquillité le vol ne semble pas trop en cours par ici.
Samarkand et Boukhara sont des joyaux de l’Islam avec leurs dômes turquoise en céramiques et leurs mosaïques fleuries. Ils avaient vraiment le sens de la géométrie de l’équilibre. Cela devait être grandiose pour les caravanes, après des semaines de marche dans le désert, de trouver ces oasis avec ces merveilles architecturales surgissant du sol…

Déjeuner en Russie / Lunch in Russia

Ma « caravane » moto aimerait repartir assez vite de Tachkent maintenant, mais elle est retenue par des contraintes administratives de visa et de douane. Patience et repos sont donc au programme, ce qui parfois n’est pas plus mal.

« Niet benzine » is something I have often heard. Takes luck to fall on a petrol station which petrol and without a queue of 20 cars waiting for the precious liquid. Open banks are also a rarity not to speak of holes in the wall but you can easily find someone who’ll change a few dollars for you. Had to wait until I was in Tashkent for these things to become more mundane.

Then, as any regular tourist, you must register for when you leave Ouzbekistan you have to justify where you spent your nights. As it takes a lot of paperwork and problems, cheap hotels are for nationals only and you often find yourself at the door of a hotel refusing tourists.

The positive point is that the people are really charming, curious about you and truly helpful.

This helps you forget all the annoying other things. I hear « At kouda? » (where do you come from? » at least a 100 times a day and answer as best as I can to those who ask me. You can leave all your gear on the bike. Theft does not seem a habit here.

Samarkand and Boukarah are the jewels of Islam with their turquoise domes and flowery mosaics. They really had a feel for geometry and balance. After weeks of treading the desert, it must have been a staggering thing for caravans to see these oasis with such architectural wonders stand out of nowhere…

My « bike » caravan is anxious to leave Tashkent as soon as possible now but visa and customs paperwork keep us grounded. Patience and rest are therefore the rule for the moment and it might not be such a bad thing.

Igor,melu,Igor,Volker... ils m'ont bien aidé / They helped me a lot

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Avec la Russie je commence a prendre conscience de la grandeur du monde et des routes avec ces grands paysagess plats légèrement vallonnés. Plus je me dirige vers l’est plus l’air la terre deviennent secs avec une sorte de camaïeu jaune et gris. En Arrivant au Kazakhstan je voie mes premiers chameaux. Ils se baladent en petits troupeau libre le long de la route,  mâchant leur interminable gomme. Ils sont ici les seuls vestiges vivant de la route de la soie, qui pourrait maintenant s’intituler la route du pétrole.
Camions, Trains, villes se sont développés et seul ce pétrole et le gaz sont les rois.

Si entre Etyrau et Beyneu j’ai eut la chance d’avoir une route toute neuve, après Beyneu, la route se recouvre de gravier et de sable et pendant 60km je mort la poussière.

Passage de douane et désagrément
La douane est toujours un moment difficile. Le voyageur en général n aime pas les frontières. Un papier, un tampon, une signature, c’est le festival de la paperasse et de la justification. On piétine en attendant le bon vouloir de ces messieurs le douaniers.
Mieux vaut être frais et dispo, généralement j’étonne, seule en moto sans maris venant de France. Mais parfois on tombe sur le con de service qui a envie d’arrondir ses fins de mois.
Mon visa kazakh stipule bien que je voyage avec une moto 125, mais apparemment il ne m’aurait pas donne un certain papier a la frontière Russe soit 800 km plus loin. Zut. problème, impossible de sortir du Kazakhstan apparemment. flute.
Le douanier qui se veut conciliant m’emmène a l’écart dans une petit pièce. De l argent, il veux de l’argent, je sort 50 euros, il rigole, il veut 2000 dollars, je m étouffe, et puis quoi encore??? Je refuse et je suis bien déprime, le douanier me propose en guise d’échange un petit câlin, pas longtemps, 3 minutes… Je refuse c’est niet, niet, niet, je m’offense, je suis une femme mariée (sic), j ai 2 enfants (tous les moyens sont bon). Bon, il se contenterais de toucher mes seins alors. Il ne me reste plus qu’une carte a jouer, je pleure, montrant a quel point je suis désespérée (et je le suis). Finalement il me laisse repartir…. Lassitude ou la présence masculine de mon nouveau compagnon de route Volker qui m attend a l’extérieur de la cabane ?
Volker est un allemand qui se déplace en Africa twin. Il va jusqu’en en Mongolie. Et le hasard a fait que 10km après la frontière on trouve Igor, un Biélorusse en Vardero 1000 qui vient de réparer une panne.
Pendant 3 jour nous nous baladerons à 3. Igor sera notre interprète.
Etant la moins rapide je serait toujours entre les deux et je retrouve la sensation rassurante d’avoir quelqu’un derrière moi, qui sera la si il y a un problème… Mais rapidement à nouveau je me retrouve seule, et la route continue.

Asie centrale / Central Asia

With Russia I begin to grasp how large the earth is and how far a road can stretch in these vast barely hilly expands. The more I drive East the drier the air and the ground melting in hues of yellow and grey. Arriving in Kazakhstan I meet my first camels. They roam free in small herds by the road, for ever chewing an everlasting gum. They are the last memories of the Silk Road which could be now called the Petrol Highway. Towns have developed, lorries and trains cross the country at the sole service of the Petrol and Gaz kings.

If between Etyrau and Beyneu I was lucky enough to ride on a brand new tarmac, this soon changes to gravel and sand after Beyneu and I eat 60kms of dust.

Crossing the border and troubles

Going through customs is always a difficult moment. Travellers as a rule don’t like borders. A piece of paper, a stamp, a signature… A whole array of paperwork and justifications. You wait for hours until these frontier lords deign to pay you attention. Always better to be rested and relaxed. Usually they are surprised. Alone on a bike without a husband and coming from France at that! But sometimes you come across the usual idiot who wants to fatten his pay check. My Kazakh visa does mention that I travel with a 125cc bike but it seems that at the Russian border, some 800kms back, they forgot to give me a mysterious paper. Bugger… How am I going to get out of Kazakhstan now…

The custom guy, wanting to be helpful take me to a small room. He wants money. I take out 50 euros. He bursts out laughing. He wants 2000 US$. What????? I refuse and feel truly depressed.  The guy suggests a 3minute « cuddle » instead. I refuse. Niet, niet and f… niet. I am very offended. I am married and have two children (any argument will do). He’ll do with only touching my breasts… I have only one card left in my sleeve. I burst into tears, showing how desperate I am (which is indeed the case). Did he get bored or was it the presence of my new travel companion Volker waiting outside the door that prompted him to let me go…

Volker is German and drives an Africa twin. He is riding up to Mongolia. Luck brings Igor a Bielorussian to cross our path some 10kms after the border. He rides a Varadero 1000 and has just made a repair.

For three days, we travel together the three of us. Igo acting as interpreter. Being the slower one, I will always remain between the two of them and I feel the reassuring presence of someone who will be there if there is a problem… But soon I must travel alone and the show must go on.

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Déjà un mois que Mélusine est partie de Paris. Après un peu plus de 7000 kilomètres, elle est au Kazakhstan. « j ai bien avance en Russie sur d’assez bonne route. Je touche du bois je ne me suis jamais fais arrêter en Russie par la police même si il y des flic partout ».

Maintenant tout a changé. Les pluies ont laissé place à la sécheresse, avec une végétation très rase jaune ou inexistante.  « Le vent est assez fort et cela me fait un peu pencher avec la moto mais rien de grave ni de trop impressionnant. Cela déshydrate la bouche, c est tout. Mais les routes sont dans l’ensemble assez pourries, avec de gros nid de poule et je ne peux guère aller plus vite que 50km/h. des que je m’arrête, je meurs sous mes vêtements. »

« les hôtels sont assez cher, mais les gens me conseillent d aller dans des hôtels a cause des loups. Mais je n ai pas vraiment l impression que ce soit dangereux. le plus dangereux sont les chameaux, vaches et chèvres qui décident de traverser la route juste pour le plaisir, pile devant la moto. Pour l’instant le Kazakhstan se passe bien les gens me klaxonne et me prenne en photo avec leurs portable en me dépassant. Comme ici on parle aussi le russe, je peux encore me faire un peu comprendre. »

Cette étape devrait être assez courte avant d’entrer en Ouzbékistan, l’un des pays importants du trajet de Mélusine et elle devrait passer plusieurs jours à Samarkand et Tachkent… et surtout réobtenir des visas pour rentrer à nouveau au Kazakhstan et en Russie. Une autre histoire.

One month already since Mélusine left Paris. After a little more than 7000 km she is in Kazakhstan. « I did well in Russia on fairly good roads. Touch wood, I was never stopped by the Police even if their presence is felt everywhere ».

Now all has changed. Rain has given ground to scorchness with, if any, very short yellow vegetation. « The wind is very strong and tilts the bike. Nothing too bad or scary though. Makes me dried mouth that’s all. On the whole the state of the roads is pretty horrible with enormous pot-holes. I can’t go faster than 50km/h and as soon as I stop I die of heat under my clothes ».

« Hotels are rather expensive but people advise me to go there because of the wolves. But I’m not sure they are more dangerous than the camels, cows and goats that suddenly decide to cross the road right in front of the bike just for fun. For the moment all goes well. People toot and take pictures of me on their cell phone. As people also talk Russian, I can still make myself understand a little ».

This stretch before Uzbekistan should be rather short. Uzbekistan is one of the important stops for Mélusine and she should spend several days in Samarkand and Tashkent… and most of all get new visas to cross Kazakhstan and Russia again. But that is another story.

Arrivée au Kazakhstan

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