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Oulan Baator

Oulan Baator est une ville champignon qui s’est mis a grandir de manière anarchique et exponentielle depuis une dizaine d année. Il y a ici 1.5 million d’habitant face aux 3 millions pour l’ensemble de la population mongolienne

Il y a 15 ans il n y avait pas de voiture juste des chevaux, c’était la misère on pouvait se battre pour du pain, tellement il n y avait rien. Maintenant embouteillage, building, magasin de luxe, agences de tourisme qui promettent l’authentique, mais aussi pickpockets, vodka, et pollution. Les filles sont en général assez chic talon haut etc,… et les mec sont aussi très fashion. Les mongoles sont en tout cas très jolies,  j’en ai même vu avec des yeux claires au milieux de la Mongolie.

Au centre de grand complexes d’immeuble moderne, autour des maisons, des yourtes se tassent les unes contre les autres le long de chemin boueux. L eau n’est bien sur généralement pas courante, et son accessibilité est signe de niveau social. On est loin du reste de la Mongolie, plus tranquille et tellement plus chaleureuse.

Les flics sont souvent drôle. On a l’impression qu’ils ont pris des cours de majorettes. Ils agitent leurs bâtons, mais cela ne sert à rien, ils sont incapables de contrôler la circulation. On roule partout, y comprit sur le trottoir.

Oasis

Un peu à l’écart de cette cohue, Oasis (www.intergam-oasis.com), est une guesthouse tenue par un couple venu 15 ans plus tôt. Il propose un lieux de rendez-vous inattendu. 3 chambres et 6 yourtes en dortoir, un café, internet… . Motards, voitures, bicyclette du bout du monde, viennent ici se reposer prendre les dernières infos, réparer leurs matériels…avant de repartir sur les routes. C’est un lieu d échange mais aussi un espace protégé, idéal pour faire le point sur son équipement,

J’ai d’ailleurs retrouver ici Volker, et Daniel (www.one-out.blogspot.com), mes éphémères compagnons de voyages. On s’aide, on se conseille, on se supporte, la route est longue, parfois difficile, parfois solitaire. Il est bon de partager et de se sentir moins seule. Il est maintenant à la fois difficile et nécessaire d en repartir, car le confort est tentant. Ce sera chose faite aux premières heures demain matin !

Ma moto a pus se refaire une santé. Mon amortisseur a été changé, j ai un nouveau filtre à air, une nouvelle batterie, de nouvelles bougies, une

Révision / Check-over

nouvelle chambre a air (j ai trouve le moyen de crever ici et mon tubless s’est ainsi transformé en, pneu à chambre), elle est briquée, gaffée…

Je crois qu’elle et moi, nous sommes prêtes a repartir ; pas le choix de toute façon, la suite promet d’être plus proche de la course, que du voyage, 4000 km en moins de 10 jours sur des routes douteuses, jusqu’à Vladivostok. Mais impossible d’obtenir un visa russe plus long. Pas le droit à l’erreur ou à la panne. Quelle pressions :). C’est cours, mais impossible n est pas français.

For the past ten years, Ulan Bator as been growing in a very anarchic and exponential way sheltering 1.5 million souls for a total population of 3 millions in Mongolia.

15 years ago, there were no cars, just horses. Misery everywhere leading people to fight for a piece of bread. Now there are traffic jams, buildings, luxury shops, travel agencies promising authentic experiences and… there are pickpockets, there is vodka and pollution. Girls have adopted fashion and high heals as for guys, they also look very trendy. Mongolian girls are very pretty. I even saw a few in the middle of Mongolia with clear eyes.

Centre of town is made of modern buildings. These then give way to houses then to yurts that cluster alongside muddy paths. Of course there is no running water there as running water is a sign of social ascent. We are a long way away from the rest of Mongolia which is so much more peaceful and welcoming.

The police is often rather funny. You’d think they’ve followed majorette classes the way they wave their stick. Very uselessly too as the traffic pays no heed. Everybody drives where they can, including the pavement.

A little away from this chaotic crows stands the Oasis (www.intergam-oasis.com). It is a guest house run by a couple who settled here 15 years ago. They offer a surprising meeting place. You’ll find 3 bedrooms and dormitories spread in 6 yurts, a café, internet…. Bikers, cyclists and car drivers from all over the world gather here for a rest, to get the latest news or do a few repairs. It is a protected place where you can exchange with others. An ideal place to do a check-over.

Here I found Volker and Daniel ((www.one-out.blogspot.com), my ephemeral travel companions. We help each other, give and take advice, bear with each other too. The road is long, sometimes difficult, sometimes lonely. It’s good to exchange a bit and feel less alone. But although difficult, it is necessary to leave as comfort is tempting. And leave I shall, first thing tomorrow morning!

The bike is back in shape. Her shock absorber has been changed, got her a new air filter, a new battery, new spark plugs, new air tube (would you believe a tubeless getting a puncture? It soon got repaired with an air tube). I have cleaned and strengthened her.

I think we are both ready to go back on the road; no real choice anyway as what is awaiting feels more like a race than just travelling around. 4000 km in less than 10 days on poor roads right up to Vladivostok…. It was impossible to get a longer visa so I can’t afford any error or breakage. That’s pressure for you . Really not much time. There again who said « impossible is not a French word »?

Avec un peu d'aide des fois / Sometimes with some help

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